Les humanoïdes végétales

Suite aux évènements ayant eu lieu dans les épisodes précédents, le docteur Zéro a pu effectuer de nombreuses analyses sur le corps d'une Sylvidre. Malheureusement, ses conclusions restent sommaires et surtout déroutantes. S'il fallait les placer dans une catégorie, ce serait celle des plantes. Des végétaux apparentés à la même espèce se rencontrent un peu partout sur Terre, dans les berceaux des grandes civilisations : Amazonie, Afrique, Inde… Ils semble donc évident qu'il existe un lien entre le passé des Sylvidres et celui de l'humanité… Forts de ces nouvelles convictions, Ramis Nausicaa et Alfred sont envoyés sur Terre par Albator. Ils doivent ramener à bord de l'Atlantis une urne de terre cuite, vestige très ancien conservé au musée confédéral.

Le trajet jusqu'au musée se fait sans heurt mais la porte est malheureusement close. Ramis, cherchant une entrée détournée, finit par pénétrer dans le musée dont il rencontre le directeur. Une conversation houleuse s'ensuit et, alors que Ramis pousse le directeur dans ses derniers retranchements, menaçant d'emporter l'urne de terre cuite par la force, ce dernier se révèle être une Sylvidre grimée. Ramis se trouve donc en grand danger lorsque Nausicaa jaillit dans le bureau, lui sauvant la mise à la dernières seconde.

Malheureusement, nos héros se rendent bien vite compte que les humanoïdes sont partout et qu'ils doivent prendre la fuite. Dehors, Alfred, apparemment inconscient de toute cette agitation, s'adonne à sa passion des maquettes. Dans leur course à travers les couloirs du musée, Nausicaa et Ramis parviennent cependant à récupérer l'urne de terre cuite. Lorsqu'ils quittent enfin le bâtiment, Alfred déclenche alors la mise à feu de sa maquette qui s'avère être une bombe puissante, arrêtant ainsi les dernières poursuivantes. La chasse aux fuyards se prolonge dans le ciel et l'équipe est alors contrainte de se séparer : Ramis fait front, seul, tandis que Nausicaa fuit pour mettre leur précieux trophée en sûreté. Heureusement, Ramis parvient à se défaire de cette compagnie encombrante et peut également rejoindre l'Atlantis.

Lorsque la reine Sylvidra apprend le vol de cette relique sacrée pour son peuple, elle exige que les sylvidres implantées sur la Terre s'en emparent.

Dans le même temps, à bords de l'Atlantis, Albator expose à ses compagnons la théorie d'Alfred (le vrai, Toshiro… pff… je vais finir par les numéroter, moi, les Alfreds !). L'urne de terre cuite pourrait en fait révéler toute l'histoire de la Terre. Le Docteur Zéro propose donc d'étudier l'objet sous toutes ses coutures. Malheureusement, cette opération requiert une grande part de l'énergie de l'Atlantis, rendant ainsi le vaisseau plus vulnérable. Albator hésite devant un tel dilemme (quelle tension dramatique ! … y'aurait une coupure pub dans mon résumé, c'est là que je la mettrais…)

Finalement, l'Atlantis amerrit et les expériences peuvent commencer. Dans le même temps, Sylvidra entre en communication avec le vaisseau, faisant allusion à 9 urnes sacrées. La liaison est brutalement coupée et l'Atlantis est plongé dans le noir. Malgré cette interruption, le capitaine a saisi l'essentiel : l'intégralité du savoir des Sylvidres se trouve dans les circuits contenus dans ces fameuses urnes. Il convient donc de les décrypter (élémentaire, mon cher Watson…). Sachant que l'urne qu'ils ont en leur possession provient d'Amérique du Sud, il paraît évident que se rendre sur place est la meilleur option.

Une fois arrivés, Albator et Ramis partent, de nuit, explorer le jungle entourant l'observatoire Maya. Bien entendu, cette forêt est partiellement composée de Sylvidres qui, sur l'ordre de Sylvidra, s'en prennent bien vite au deux hommes. Dans le vaisseau les membres d'équipage, Clio en tête, sont conscients du danger mais ne peuvent malheureusement rien faire, ils risqueraient de toucher leurs amis. La solution vient alors d'Alfred : puisque les Sylvidres sont apparentées aux plantes tropicales, elles ne supporteront pas un traitement à la neige carbonique.

Aussitôt dit, aussitôt fait… et heureusement, car Ramis et Albator sont en bien mauvaise posture quand de gros flocons de neige se mettent à tomber sur la jungle. Les Sylvidres ne résistant pas à ce brutal abaissement de la température sont vite défaites et c'est sur l'image de cette tempête de neige en pleine jungle que s'achève cet épisode.

Conclusions et pensées philosophiques du jour :

- D'abord, en un mot, quelques "albatoresqueries" du plus bel effet : rangez vos chromatographes, vos pHmètres et autres instruments d'analyse, nous avons trouvé mieux : le "Physio-inquisiteur laser"… Ah… je vois bien que ça vous en bouche un coin… et il y a de quoi… Ca arrive même à faire taire Sylvidra en faisant sauter les plombs… Deuxième élément de vocabulaire relevé dans cet épisode : "l' enneigeur carbonique". Simple, efficace, performant, disponible sans frais de port dans les plus brefs délais pour la modique somme de… euros. Et notez bien cette promotion exceptionnelle, ma chère Maryse, pour deux enneigeurs carboniques achetés et un appel dans les 40 secondes qui viennent, nous vous offrons, cette paire de moufles garanties 100% synthétiques pour profiter de votre neige toute fraîche…

- Il semblerait qu'en plus de leur courage et de leurs talents de meneurs d'hommes (ou de plantes en pots, c'est selon), le capitaine Albator et la reine Sylvidra présentent un autre point commun. Je vous parle de leur visible affection pour le vin rouge. Si c'est chose connue pour Albator (qui partage tout de même le podium de l'éthylotest avec Clio et le Docteur Zéro), c'est une découverte pour Sylvidra… Remarquez, un petit Gevrey-Chambertin aux arômes de cassis et de framboise, à la température de la cave, servi… oups, pardon, je m'égare… enfin, bref, on ne peut pas lui en vouloir et ce n'est qu'un trait de caractère de plus partagé par ces deux personnages fascinants.

Merci à Sophie pour ce résumé plein d'humour !