L'Armada Royale

Un petit résumé de l'épisode précédent amorce cet opus mais je vous en dispenserai (un résumé complet et absolument désopilant étant disponible dans le coin.. ah mais, il n'y a pas de mal à se faire un peu de pub au passage !). L'histoire commence lorsque Nausicaa constate l'existence de divers signaux de communication entre la pyramide sous-marine, la sphère noire et différents points de l'espace. Bien vite, la consultation des radars met en évidence la présence d'une flotte en approche. Conscient que la bataille sera inéluctable et qu'il risque d'y laisser la vie (ben oui, z'êtes marrants vous, il ne sait pas, lui, qu'il est le héros de la série et qu'il reste un paquet d'épisodes !), Albator décide de retourner voir Stellie sur la Terre. Ramis, dans sa soif de vengeance, ne voit pas l'intérêt de cette démarche et se heurte assez violemment avec le capitaine (forcément, il ne trouve rien de mieux à lui dire que "je suis venu sur l'Atlantis pour combattre les Sylvidres, pas pour servir de nourrice à une gamine"… je vous laisse imaginer comme ça plait au petit père Albator…). Albator conclut cet affrontement par un "Stellie passe avant tout, si tu ne le comprends pas tant pis." définitif.

Alors que le pirate passe un moment privilégié avec sa petite protégée, Vilak et ses troupes en profitent pour prendre position autour du site (et bien entendu, Albator n'a rien entendu, c'est bien connu, l'ocarina, ça fait un raffut suffisant pour couvrir celui d'une détachement de blindés). La tension est à son comble lorsque Vilak est sur le point de donner l'ordre d'attaquer. C'est alors qu'il se rend compte qu'il se trouve exactement dans la ligne de mire des canons de l'Atlantis. Il suspend son mouvement et c'est sur un petit sourire en coin ironique du pirate que l'Atlantis quitte la Terre. Cette fois –ci, Albator est prêt à affronter les Sylvidres.

Alors qu'Albator est dans ses quartiers, apparaît une Sylvidre. Albator comprend alors qu'elles maîtrisent la quatrième dimension : celle de l'espace-temps. La Sylvidre est chargée d'un message par Sylvidra et propose une alliance au capitaine. Bien entendu, ce dernier refuse le marché et fait détruire le transmetteur d'images quadri-dimensionnelles par Nausicaa. Malheureusement, le vaisseau parvient à s'en tirer. L'équipage de l'Atlantis dispose cependant d'un atout : une prisonnière. Alors que Ramis propose sans autre manière de l'occire, Albator choisit de l'interroger. Il s'agit de Ialoïne, commandant en chef de la 7ème flotille des forces de Sylvidra. Comprenant que sa prisonnière ne parlera pas, Albator choisit de la laisser partir… cadeau empoisonné puisque, comme le dit Clio, "tes sœurs n'auront pas sa bonté, elles penseront que tu as trahi."

La Sylvidre quitte le vaisseau, déclenchant la colère de Ramis qui prend un aviscoop pour la poursuivre. Après une courte poursuite, il abat le vaisseau de la jeune femme mais est touché par un débris. Sa situation est critique puisqu'il ne peut même plus communiquer avec l'Atlantis. Rapidement, il vient à manquer d'air et commence à perdre les pédales. Dans une semi-conscience, il revoit les images heureuses de son enfance. Suite à cette mésaventure, Ramis retombe en enfance : il jour avec le corback, avec la maquette d'Alfred (qui apprécie modérément…).

Bientôt, une alerte est déclenchée. A nouveau les Sylvidres passent à l'attaque. Au milieu de l'armada, l'équipage constate la présence d'un vaisseau apparemment terrien mais ne se laissent pas prendre à cette ruse. Le combat s'engage alors que Ramis, visiblement remis de ses émotions, arrive sur le pont. Après plusieurs manœuvres (sortie des aviscoops, joli feu d'artifice de neutro-bombes). Malheureusement, Albator en est convaincu, il ne s'agissait pas de l'armada royale. Les Sylvidres ne se sont pas défendu avec assez d'ardeur. Alors que la bataille se calme, Nausicaa repère la présence d'une autre flottille. Dans l'euphorie de la victoire, Alfred veut se lancer à leur poursuite mais Albator tempère son enthousiasme : il a deviné qu'il s'agit là d'une ruse pour les éloigner de la Terre ce qui permettrait à Sylvidra d'envahir la planète. Lorsque la reine apprend que son stratagème a échoué, elle ne peut que se rendre à l'évidence : "cet homme lit dans mes pensées"…

L'épisode s'achève sur une brève conversation entre Ramis et Albator. A la lumière des récents évènements, le jeune homme a enfin compris le point de vue du capitaine et conclut par "je vais prendre modèle sur toi, Albator."

Conclusions et pensées philosophiques du jour :

- Dans cet épisode en particulier, les personnages affichent leur rôle : Ramis, fougue et impétuosité de la jeunesse, Alfred, mélange d'humour et de dérision, Clio, figure maternelle par excellence et pour finir, Albator pour cimenter le tout : stratège rusé (enfin, dans un certaine mesure, voir ci-dessous), commandant efficace, mentor…

- La question du jour : Albator était-il fin stratège ? J'en vois déjà qui préparent les tomates… un peu de calme, laissez moi m'expliquer. Dans cet épisode, lors de l'attaque des Sylvidres, Nausicaa constate qu'elles se préparent à attaquer simultanément par bâbord et tribord (gauche et droite pour ceux qui n'auraient pas le pied marin). Fort de cette information, notre bien-aimé capitaine donne l'ordre de faire faire demi-tour au vaisseau. Ce faisant, si vous suivez, vous tomberez d'accord avec moi : on se retrouve avec bâbord à tribord et tribord à bâbord (et là, vous avez déjà le mal de mer). C'est alors que Nausicaa, comprenant où le pirate veut en venir, nous assène un "si je comprends bien tu veux avoir un groupe à la proue et un autre à la poupe" (avant et arrière s'il y en a qui n'ont toujours pas le pied marin). Ce qui ferait, vous en conviendrez, un virage de 90°… Alors, je vois d'ici venir les objections : "ouais, mais c'est une fille, elle y connaît rien en batailles inter-galactiques" pour les uns "ouais mais elle est blonde" pour les autres… Et c'est là que je vous signale que notre pirate devant l'éternel lui répond quand même "exactement Nausicaa", d'un ton tout ce qu'il y a de convaincu… Alors soit il a séché tous les cours de géométrie à l'école quand il était petit, soit, vraiment, je me demande comment il fait pour gagner tout le temps avec des approximations pareilles… Dernière solution, il s'est dit "ok, elle est bien brave ma navigatrice, elle remplit le quota féminin de l'histoire, mais elle est pas bien futée, si j'essaie de lui expliquer on en a pour la nuit, alors je vais juste aller dans son sens…" Si vous avez une autre explication, je suis bien entendu preneuse…

Merci à Sophie pour ce résumé plein d'humour !