Le Pavillon Noir (Le Drapeau Pirate Flottant dans L'Espace)
--- Nous sommes en l'an de grâce 2980. Les humains, plongés
dans leur torpeur ludico-télévisuelle, se sont avilis et ne
se soucient même plus de leur propre sort. Les ressources
naturelles de la Terre sont proches de l'épuisement. Des
colonies robotiques sont expédiées au quatres coins de la
galaxie afin d'exploiter les richesses d'autres planètes.
Richesses que l'on destine à la population terrienne
gratuitement et qui y sont acheminées à grand renfort de
spaciocargue.
Ce jour là, l'un d'entre-eux, de retour de
Surabond-5, est intercepté par l'Atlantis et voit sa
cargaison partiellement "requisitionnée".
Depuis quelque temps, une invasion se prépare : les
observatoires sont détruits et les plus éminents
astronomes assassinés. Le capitaine Albator et son navire
sévissant déjà au nez et à la barbe des autorités terriennes,
se voit accusé de ces méfaits. Lui et son équipage sont
considérés à ce titre comme renégats et passibles de la
peine capitale.
Le lendemain, le capitaine Albator a un rendez-vous sur
Terre : La fille du défunt concepteur de l'Atlantis,
Stellie, fête ses sept ans et Albator descendra sur Terre,
fut-ce au péril de sa vie, car Albator ne manque jamais
un rendez-vous. Bien-sûr, Vilak, commandant en chef des
armées terriennes, ne se prive pas du plaisir de tendre
une embuscade aux Corsaire de L'Espace.
Après avoir
offert son cadeau à Stellie, à savoir un ocarina, et
après s'être recueillis sur la tombe du père de Stellie,
Albator est pris au piège. On organise son éxécution le
jour même, au centre d'une arène dont le sol est marqué
de cercles et de chiffres, telle une cible géante. Les
gradins sont bondés de spectateurs venus assisté à la
mort du pirate devenu célèbre, Stellie est là aussi, se
sentant coupable et impuissante. Albator est placé au
centre de cette cible, mis en joug...
Et au moment fatidique, l'Atlantis fait son apparition,
tire une salve de diversion dans les tribunes. Profitant
de la panique, Albator se hisse à bord de son vaisseau
non sans saluer son bourreau, Vilak.
Mais une forme sphérique gigantesque se dirige à grande
vitesse droit sur la Terre...
Merci à Badr.