Les flammes du Karyu

La scène commence par une discussion entre un homme et une femme : le Gouverneur de la Galaxie aimerait comprendre pourquoi elle n’en finit pas définitivement avec les humains et elle lui répond qu’elle préfère attendre car elle veut voir « de quoi sont capables les habitants de la Terre. »



Pendant ce temps, le Karyu poursuit sa route à la recherche d’Harlock. L’officier radar, Phase, a repéré quelque chose mais l’image est brouillée et il a alors un mauvais pressentiment et conseille au Commandant de passer en état de veille. Il se fait immédiatement railler par l’équipage Humain et Zero doit rappeler Raï et Nohara à l’ordre. Il décide d’écouter l’Humanoïde et de passer en état de veille car il a l’impression d’être observé. Finalement, il s’agissait d’une fausse alerte et les exercices planifiés par le vice capitaine peuvent reprendre, au grand désespoir des membres de l’équipage, épuisés par la cadence infernale imposée par Marina.



Alors qu’elle vérifie si les exercices se déroulent bien, cette dernière surprend une conversation entre des hommes qui se plaignent de la discipline de fer qu’elle exige d’eux : » c’est une sadique, elle doit aimer qu’on lui obéisse et qu’on l’appelle maîtresse. Elle nous prend pour qui ? Pour des robots ? Elle est jolie, mais si ça se trouve c’est une Humanoïde. » De son côté, le lieutenant Ishikura trouve aussi que l’entraînement est trop sévère. Les hommes épuisés risquent de ne pas être opérationnels en cas de véritable alerte. Finalement, après avoir observé et écouté l’équipage, Marina demande à son supérieur l’autorisation de modifier le planning des exercices. Elle décide de reporter au lendemain l’essai du canon bipolaire, ce qui déçoit l’officier canonnier Raï qui se réjouissait à l’idée de pouvoir enfin tester l’arme suprême du Karyu – le canon de Saint Elme. L’officier mécanicien partage l’avis de Marina, car ça laissera ainsi du temps pour faire toutes les vérifications. Comme l’officier radar, il a un mauvais pressentiment.







Le croiseur reçoit alors un SOS de la station orbitale V434 attaquée par des vaisseaux inconnus et Zero pense immédiatement à Harlock. Son vieil ami est un peu réticent à l’idée d’utiliser la pleine puissance car toutes les vérifications n’ont pas encore été faites à bord du Karyu. Les pirates commencent à torpiller la station, il ne s’agit pas d’Harlock mais du Général Hunter, chef de l’armée révolutionnaire terrienne. Ils repèrent rapidement le Karyu qui approche et verrouillent tous leurs canons sur le croiseur. Néanmoins Zero refuse de modifier son cap car « le Karyu doit protéger la station », même si il n’y a que des Humanoïdes à son bord. Les pirates ouvrent le feu mais le Commandant préfère leur envoyer un ultimatum avant de riposter. Son attitude étonne Hunter mais ce dernier ne se laisse pas impressionner par l’ultimatum. Il prétend aider les réfugiés qui désirent fuir la Terre et suggère aux membres de l’équipage de se joindre à lui dans sa lutte contre les Humanoïdes. Les hommes de Zero sont tentés par cette proposition mais le Commandant n’entend pas les choses de la même façon : la piraterie est illégale et il menace d’ouvrir le feu si Hunter et ses hommes ne se rendent pas. Le conflit est alors inévitable et Hunter promet à zero qu’il va « morfler ».



Le radar brouillé ne permet pas d’intercepter le premier tir et le Karyu est touché, ainsi que la station orbitale. Marina suggère à son commandant de riposter mais ce dernier s’obstine à vouloir protéger la station avant tout en utilisant le Karyu comme tampon. Il ordonne néanmoins ses hommes à riposter : « Détruisez leur capacité offensive et leur système de propulsion. » Raï obéit à contrecoeur car il est conscient que cela ne suffira pas. Le croiseur est fortement secoué et Nohara propose d’utiliser le canon de Saint Elme. L’officier mécanicien s’y oppose car toutes les vérifications ne sont pas terminées et « un dysfonctionnement du Saint Elme serait beaucoup plus grave qu’une panne de radar. » Raï perd connaissance dans le choc, et Nohara qui prend alors son poste active le canon bipolaire malgré l’interdiction du Commandant. Le canon de Saint Elme est en charge et il est désormais impossible de le désactiver car le système de contrôle est hors service. Il se produit des interférences énergétiques appelées « feux de Saint Elme » et une chaleur très vite insupportable se propage sur le croiseur. Il leur faut tirer car « si on laisse l’énergie s’accumuler, tout va sauter. » À contrecoeur, Zero suit le conseil de l’officier mécanicien et vise le vaisseau pirate qui ne peut résister à l’énergie dégagée par le canon bipolaire. Le Commandant ordonne alors de vérifier si il y a des survivants. Ishikura révèle qu’en vérifiant toutes les données durant le combat, il a découvert qu’il n’y avait jamais eu un seul Humain à bord. Il s’agissait d’Humanoïdes ... Zero comprend que quelqu’un cherche à les tester, reste à savoir qui et pourquoi …