Malgré un concept séduisant, le résultat d'Harlock Saga est mitigé. La série est loin de tenir ses promesses tant au niveau graphique que pour le scénario.

Les moins : Le scénario est lent, compliqué voire confus… Albator n'apparaît même pas la moitié du temps, on s'ennuie à mourir pendant de longs passages inutiles, quel dommage. Musicalement parlant, nous nous attendions à quelque chose de grand. Les fans de musique classique attendaient impatiemment de voir comment un génie du DA pouvait allier dessin de fiction et Wagner. Les pauvres doivent être bien déçus et Wagner doit se retourner dans sa tombe : Matsumoto ne semble connaître que deux morceaux de Wagner, La chevauchée des Valkyries et les funérailles de Siegfried. Graphiquement maintenant, Matsumoto s'entête dans des passages 3d qui ont pourtant déjà fait preuve de leurs limites dans Queen Emeraldas : c'est d'une laideur à faire frémir donnant un aperçu de baclé.

Les plus :
On retrouve bien dans Harlock saga l'entrecroisement des personnages créés par Matsumoto, si chers à nos yeux fanatiques. Mis à part une ambiance enthousiasmante que l'on retrouve parfois, le seul intérêt majeur de la série est une éventuelle réponse aux questions que se posent les fans quant à la chronologie de l'univers de Matsumoto. En effet, nous apprenons pourquoi il y a tant d'instabilité et de brèches temporelles dans les séries du mangaka japonais.

Conclusion

Pour conclure nous dirons que cette saga n'est pas le chef d'œuvre escompté, néanmoins les fans d'Albator se laisseront séduire par certains passages laissant outre les autres.