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Albator est-il un looser ? :
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Voici donc ce qu'Agnès GIARD écrit dans le n°9 de Score
"Fils maudit de mai 68, Albator n'en finit jamais de combattre pour des valeurs à contre-courant de notre époque. C'est l'archétype nietzschéen du surhommme : détaché du troupeau des moutons, marginal, luttant contre l'obscurantisme technologique, défiant l'ordre établi, ce looser magnifique traverse toute l'oeuvre de Matsumoto comme un symbole d'espoir. Il sauve les victimes d'un monde absurde et cruel dans "Galaxy Express 999". Il est l'ancètre utopique des conquérants de l'espace dans "the Cokpit". Il perd la femme de sa vie dans "ma jeunesse en Arcadie". Il trouve son double féminin dans "Queen Emeraldas".
Reste à savoir ce que cette charmante jeune femme entend par "looser magnifique". Après la lecture de tout ceci, il me semble avoir saisi un peu : Albator est à la poursuite d'un idéal inaccèssible...
Harlock un perdant ?? Lui le grand vainqueur de la Grande Armada des Sylvidres !
les plus pirates d'entre nous pourront faire part de leur indignation à cette adresse :
contact@scoremag.net
Il y a néanmoins dans cet article (qui a dit ce torchon ?!) de magnifiques images de cosmowarrior zéro, dont une que je compte utiliser en rotation pour la comm. J'attends d'ailleurs toujours la tienne avec impatience Leathal Shadow ;-)
Par Floopy
Réponse de Mulder
en tout cas elle fume pas que des marlboro Agnes Giard...
je m'offusque devant un tel article!
Elle qualifie Albator comme étant à contre courant de notre société... Mais alors pourquoi ce DA, comme la plupart des mangas des 80's, séduit aujourd'hui les jeunes commes les "vieux"?
Il lutte pour des valeurs qui, du moins je le pense, sont chers à la société actuelle: paix, liberté et amour. (excepté pour w). Si c'est cela être à contre courant et bien qualifiez moi de hyppie, lancez moi des pierres, car je plaide coupable!
Quand à savoir s'il est l'archétype nietzschéen du surhomme, autant se demander si Freud a eu une inflence sur la reproduction des gnous en Afrique orientale durant la seconde guerre mondiale...
Bref, qualifié Albator de looser est une idiominie excécrable, et s'il lutte, comme elle l'écrit contre l'obscurantisme, il faudra qu'elle se méfie de sont esprit!!!
Conspuez moi si je me trompe, mais son texte, est aussi incompréhensible qu'une formule de physqiue cantique! En se camouflant derrière un style philosophique, elle ne nous offre pas le moindre sentiment personnel sur Albator. Ou alors elle le renie oximoriquement la phrase suivante...
Je reste néanmoins persuadé à la fin de cet article qu'elle respecte profondément Albator tant elle s'efforce de le placer en personnage important dans tout les matsumoto.
Peace, love and freedom (même si c'est à contre courant!!!)
Mais Albator est une moitié de looser, un tier de charisme et le reste de bravoure inutile...par Galéon
Oui, je suis en partie de l'avis de cette intrigante.
Si l'on considère que se battre pour des causes oubliées de tous, pour une bataille que l'on sait perdue d'avance, ou encore que l'on agit à l'insue de la volontée de quelqu'un , on est un looser, c'est indégniable.
Maintenant, si l'on se lance envers et contre tous, malgrés tous les dangers et les risques dans une bataile dont on ne pourait prédire l'issue tant elle est hasardeuse, on est soit fou, soit suicidaire, soit particuliairement courageux, tout aussi indégniable
Je peux ainsi dire que notre cher Harlock est une moitié de looser et un tier de bravoure (et non de bravache)
Maintenant, c'est MON avis. De plus, avec des arguments et en oblitérant certains détails, on peut faire de n'importe qui ou de n'importe quoi un dieux ou un démon (ou un looser)
Floopy, le retour !
C'est vrai que c'est bien pensé. Mais au fond, si des personnes se battent pour des valeurs, des causes nobles et justes, comme tu le dis oubliées de tous, qui sont finalement les véritables loosers ? ceux qui luttent pour leur conservation ou les amnésiques ?
Galéon et la démocratie...
Tu soulève là un véritable problème. On considère en général que la normalitée c'est ce que la majoritée flagrante fait de la même manière invariablement, accepte, ou laisse passer. C'est pourquoi les normalités varient selon les "coutumes" et les pays.
"Mais pourquoi parle-t-il de tout cela, ça n'a rien à voir" ce disent déja certains.
Ceci prouve une chose bien évidente : c'est la majoritée qui à raison. Principe qui à entraîné la démocratie... Ainsi les minoritées, même si elles sont plus résonnables, détiennent la véritée, ou autre, sont des pariats, des laissés pour compte,(etc) par la majorité. A moins que ce ne soit quelque chose de vraiment flagrant (et qui encore une fois soit reconnut par la majorité)
Là vous allez quand même comprendre où je veux en venir, non ?
Donc, pour répondre à Floppy, si la majorité est amnésique, la majorité à raison. De plus, plus la majorité se rendra compte qu'elle est en tord, plus elle fermera les yeux et deviendra agréssive. C'est ainsi en tou cas que peu s'expliquer le banissement d'Albator par les humains.
Pour conclure, Albator se bat pour des causes qui ont beau être nobles, elles sont oubliées ou ignorées de presque tous (majoritée 95% écrasante) et il retombe dans les critères du looser. Un looser magnifique, hein ?
Pour conclure...par Floopy
comme pourrait dire mulder, je dois dire cette fois-ci que ton argumentation est aussi claire qu'une formulule de physique quantique ! surtout le début, qui a compris ?
la majorité à raison. Bon... alors disons qu'elle s'élance vers un ravin (au sens propre et sans raison, tu vas philosopher là-dessus sinon :p)
d'autres s'aperçoient du danger et tentent de les prévenir. Qui a raison ? ceux qui se préservent ou ceux qui vont vers le néant ?
où est la vérité ? du côté de la qualité ou de la quantité ?
la vérité est ailleurs comme dirait l'autre...
en tout cas chapeau bas môssieur ! j'ai créé ce post sur le looser magnifique et c'est toi qui le récupère !
Ci-dessous, l'intégrale de l'article : un grand merci à Floopy
ALBATOR : AIMER ET MOURIR
Le corsaire de l'espace va être adapté au cinéma par Olivier Dahan ! Aussi incroyable que cela puisse paraître c'est donc la France qui relève le défi : filmer en live la cicatrice barbelée d'Albator et sa poitrine barrée de tibias en croix. Après un an de négociations acharnées, le producteur français Jean-Pierre Dionnet, a enfin obtenu les droits d'adapter au cinéma les premières aventures de Captain
Harlock, celles qui décrivent, à l'aube du 31ème siècle, le combat d'amour à mort entre le Capitaine de l'Atlantis et ses ennemies végétales, les Sylvidres - femmes extra-terrestres venues envahir la terre. Actuellement concentré sur la réalisation des "Rivières Pourpres 2", Olivier Dahan devrait débuter le tournage studio d'Albator à la fin 2003. D'ici là, il lui faudra trouver l'acteur capable d'incarner le héros-culte le plus noir et le plus romantique de notre génération ! Ce n'est pas gagné d'avance. Qui aura assez de charisme pour traduire, d'un seul regard de borgne, la rage sombre du desperado ? Tout commence le 28 mars 2978 : une sphère noire d'origine inconnue se crashe sur la terre et dévaste une ville entière, tuant des millions de gens. C'est le début d'une épopée spatiale qui laisse un goût de néant dans la bouche. Imprégnée d'une poésie lyrique et déchirante, la série-TV " Captain Harlock " (1978) débute sur des images d'apocalypse post-nucléaire et chante la gloire de personnages désabusés, solitaires, prêts à mourir d'une mort sublime et dérisoire pour un idéal. Fils d'un officier de l'armée de l'air, Leiji| Matsumoto - le créateur d'Albator - n'a jamais oublié que son père aurait dû donner sa vie| en sacrifice pour une cause perdue d'avance Le traumatisme de la deuxième guerre mondiale marque profondément son oeuvre. Ses héros sont des kamikaze qui ne respectent qu'un seul drapeau - noir - celui des anarchistes et de la mort. Ses héroïnes sont des fantômes - " voyageuses de l'éternité " aux longs cils de phalène et aux cheveux balayant le sol - condamnées à l'exil du cœur.
Orphelins, hors-la-loi, rebelles, leur destin les entraîne de planètes en planètes, à bord de curieux vaisseaux en forme de galions espagnols ou de dirigeables allemands. Normal : Leiji Matsumoto, indécrottable nostalgique, est un collectionneur d'armes anciennes et d'avions Harlock apparaît d ailleurs pour la première fois dans une bande dessinée de guerre - Pilot 262 - sous le nom de " Commandant Walter von Harlock , un pilote d'avion qui sillonne l'espace aérien allemand afin de le protéger de toute invasion ! La BD date de 1969 Différents prototypes d'Albator apparaissent par la suite dans des mangas de SF, mais c'est en 1979 que Leiji Matsumoto trouve enfin son personnage. Il publie un chef-d’œuvre de près de mille pages – « Uchû Kaizoku Captain Harlock », Capitaine Harlock, le pirate de l’espace- actuellement
Publié en Français aux éditions Kana. La BD est immédiatement suivie d'un film et de la série mythique. Une légende est née ! Fils maudit de mai 68, Albator n'en finit jamais de combattre pour des valeurs à contre-courant de notre époque. C'est l'archétype nietzschéen du surhomme : détaché du troupeau des moutons, marginal, luttant contre l'obscurantisme technologique, défiant l'ordre établi, ce looser magnifique traverse toute l’œuvre de Matsumoto comme un symbole d'espoir, il sauve les victimes d'un monde absurde et cruel dans " Galaxy Express 999 ". Il est l'ancêtre utopique des conquérants de l'espace dans " The Cockpit ". Il perd la femme de sa vie dans " Ma Jeunesse en Arcadie ". Il trouve son double féminin dans " Queen Emeraldas ". Et maintenant, on peut le voir dans deux nouvelles séries-cultes distribuées en France : " Cosmowarrior Zéro " - saga baroque et onirique - qui raconte ses années de jeunesse, quand il est traqué par le commandant Zéro et " Harlock saga " - space opéra dopé à Wagner - qui s'inspire de L’ Anneau des Nibelungen, version bataille au canon laser. Le 21 décembre dernier le film " Endless Odyssey " sortait au Japon. Et on annonce, pour couronner le tout, qu'une version western de ses aventures sortiront bientôt en France sous le titre " Gun Frontier ". Sombre, violent et beau comme la mort, Captain Harlock n'a pas fini de nous hanter.
Agnès GIARD – SCORE N°9, janvier 2003
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